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La musique brésilienne est d'une grande richesse et diversité, notamment grâce à son triple héritage : amérindien, européen (essentiellement portugais) et africain. On ne saurait limiter la musique brésilienne à la samba ou à la bossa nova, au Brésil chaque région possède une tradition et une culture musicale qui lui est propre. (Wikipédia)

Tres cantos nativos indios Kraó

 

​Chants des Indiens Kraó d'Amazonie (Saint Pierre aux Nonnains / Metz 2013)

Les Indiens Kraó vivent dans le Xingú un domaine fluvial de la forêt amazonienne du Brésil du Nord-Ouest.

Bien que la colonisation ait tenté d'annihiler les musiques amérindiennes, quelques tribus poursuivent discrètement leurs traditions musicales essentiellement vocales :

Ngre-re est la musique des indiens Kaiapo qui pratiquent des vocalises lors de rituels ou cérémonies. Il s'agit d'une musique d'appel que seuls certains membres sont autorisés à chanter, souvent en falsetto.

Tulé est un rituel joué aux clarinettes du même nom, célébrant une alliance chez les indiens Asurini.

Yaunkwa est un rituel agraire et piscicole avec des danses et des chants accompagnés aux flûtes de pan et clarinettes, chez les indiens Enauené-Naué. (Wikipédia)

​Exù /  Oxalá

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Au Brésil, Exu est l'un des dieux les plus importants du candomblé de Salvador de Bahia. Il fut identifié au Diable chrétien par les premiers missionnaires qui en firent le symbole du mal et de la haine. Irascible, aimant susciter les disputes, il est astucieux, orgueilleux et indécent. Ni toutefois "totalement bon ni mauvais", dans la vision de Pierre Verger dans son texte "Initiation" - contenu dans le documentaire "Iconographie des Dieux Africains dans le Candomblé à Bahia", Exu réagit favorablement lorsque traité avec convenance.

Exu reçoit des noms divers selon les qualités ou les fonctions qu'il exerce : Elegbá ou Elegbará, Bará ou Ibará, Alaketu, Agbô, Odara, Akessan, Lalu, Ijelu (celui qui régit la naissance et la croissance de toute chose), Ibarabo, Yangi, Baraketu (gardien des portails), Lonan (gardien des chemins), Ian (référé dans les cérémonies padê)...

 ... Son cri est le "Larêyé!" qui signifie le bon parleur et communicateur. (Wikipédia)

 

Oxalá est une divinité du candomblé brésilien. Obatala est aussi la divinité de la vie et de la pureté.

Il vient du dieu yoruba Obàtálá, dieu créateur et dieu des morts.

Sa couleur est le blanc. Lui sont consacrés le lait et le lait de coco. Il préside la famille, l'enfance et la vieillesse. Ses femmes sont Nanan (Nanã en portugais) et Iemanjá. Le syncrétisme avec le catholicisme le réunit à Jésus Christ. (Wikipédia)

 

Mozaïk chante Exù / Oxalá dans un arrangement d'Eduardo Lopez.

 

Concert du 18 mai 2014 en l'Eglise de Lambach.


Las cirandas sont des chants et dansent de Pernambuco dans la Région du Nordeste du Brésil. La légende raconte qu'elles étaient chantées et dansées  par les femmes des pêcheurs​  qui attendaient que la mer leur rende leurs maris. Elles se caractérisent par la formation de grandes rondes sur les places ou les plages, dansées sur un rythme lent et répétitif.

 

Mozaïk -  Duas Cirandas 

18 mai Eglise de Lambach

Duas Cirandas

 

Eu so quero um  Xodo

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Musiques du Nordeste du Brésil et du Sertão

 

Ce pays immense regorge de traditions musicales diverses et pratiquement inconnues du reste du monde. Dans le Nordeste, région comprise entre l’état de Bahia et l’Amazonie et qui représente près de 20 % de la surface du pays, s’est développé un genre musical unique : le forró. Le forró compte aussi un ingrédient régional important : la culture du vaqueiro.Traditionnellement, les vaqueiros chantent a capella des mélodies inspirées de l’appel des boeufs. Lorsque ces chants sont composés d’onomatopées ou que ce sont des poèmes improvisés, ils portent le nom d’aboio (terme provenant de boi, « boeuf »). Lorsqu’il s’agit des vers préexistants récités en utilisant le phrasé de l’aboio, ils portent le nom de toada. Ces chants, très respectés par les Nordestins, sont exécutés à une ou deux voix et utilisent une poésie simple qui évoque le plus souvent la vie dure mais belle du vaqueiro.

 

L'aboio a inspiré de nombreuses compositions et chansons, y compris de Caetano Veloso, Gilberto Gil, Luiz Gonzada, sans parler du répertoire populaire.

(http://blogs.mondomix.com/accordeon.php/2010/09/25/forro-la-musique-des-cacheros-du-nordest)

 

Mozaïk chantera   Eu so quero um xodo (Anastacia Dominguinhos chanteur compositeur de Pernambuco) / Azulão (Jaime Ovalle)

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